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Voici un papillon qui appartient au genre Argynnes

Il s’agit de l’Argynne Aphrodite ou d’Aphrodite (Speyeria aphrodite winni, Aphrodite]. Dans son guide d’identification Les Papillons du Québec (Broquet, 2011, p. 169s.), Louis Handfield offre de longues lignes à son sujet.

Dans la région 2, qui inclut les Bois-Francs, il est dit commun. Il aime les clairières et les lisières des forêts mixtes, décidues ou conifériennes, les flancs de montagne, les bords des chemins forestiers, et préfère les endroits secs et boisés, mais visite aussi les prairies humides et les tourbières.

Son abondance varie annuellement et il possède un vol très rapide. Il passe la nuit près du sol dans les longues herbes ou les buissons, où il est alors souvent la proie des souris. Quand il s’envole le matin, il le fait si rapidement qu’il s’y brise souvent les ailes secondaires.

Handfield ajoute : Il est cocasse et amusant de constater que les abbés Léon Provancher et Victor Huard, en bons prêtres gardiens de la vertu, dans leur série sur les Lépidoptères diurnes et nocturnes de la province de Québec, publiée dans le Naturaliste Canadien de 1927 à 1930, mentionnent les origines mythologiques de tous les noms latins des lépidoptères, sauf Aphrodite et Cybele dont ils ne soufflent mot. Aphrodite est en effet la déesse grecque de l’amour (charnel) et de la beauté, Vénus étant son équivalent dans la mythologie romaine.

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