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J’ai toujours eu des marmottes

J’aime les savoir là et elles se plaisent assurément dans ce milieu calme hors du monde, loin de deux de leurs prédateurs, le renard et le coyote. Il m’est arrivé seulement à deux ou trois reprises de voir un renard, et celui-ci semble passablement craintif en plein jour. Les coyotes, eux, se tiennent bien loin, en bordure de la forêt, dirait-on.

En Amérique du Nord, les seuls rongeurs plus gros que la marmotte (Marmota monax, Groundhog ou Woodchuck) sont les castors et les porcs-épics. Au sujet de ce petit animal trapu à tête aplatie, le Service canadien de la faune, dans sa brochure dans la série sur la faune de l’arrière-pays, écrit :

Animal fouisseur, la marmotte a des pattes fortes et robustes, munies de griffes vigoureuses. Elle creuse surtout avec les pattes de devant, armées de quatre griffes particulièrement développées, tandis que les pattes de derrière ont cinq griffes ordinaires. […]

La marmotte commune aime la verdure fraîche : plantes sauvages, trèfle, luzerne, ainsi que les légumes, quand elle en trouve. À l’occasion, elle mange des escargots ou des insectes. […]

Hors de son terrier, elle semble constamment sur le qui-vive et elle émet un sifflement aigu d’alerte quand elle flaire un danger. Quand elle se bat, qu’elle est gravement blessée ou capturée par un ennemi, elle lance un cri perçant. Elle émet aussi des aboiements sourds, dont on ignore la signification. […]

Rarement domestiqué, ce rongeur peut cependant devenir un compagnon affectueux.

 

Environnement Canada, Service de la faune, La Marmotte commune, 1973.

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