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Hier se présentait vraiment comme la première journée du printemps

Tout concordait pour en faire le premier jour. Le temps doux, l’éclat du soleil, le premier oiseau printanier, les avions qui strient le ciel bleu, les bourgeons rouges de l’Érable rouge qui ont hâte de fleurir.

Et puis l’observation fine des oiseaux montre que la saison est en train de peindre au pinceau le vêtement d’amour de certains d’entre eux.

Il faut voir les traits jaunes du chardonneret mâle et le gris verdâtre uniforme de la femelle, la vêture également du Bruant hudsonien où chaque couleur se précise. Nos oiseaux sont à changer de manteau.

Tiens, dans le sentier de neige glacée menant de la galerie avant au poste d’alimentation de chardon, voilà une toute petite chenille de quelques millimètres qui va son chemin. Il s’agit probablement de celle de l’Halisidote maculée, mais fort jeune. Je lui fais comprendre qu’elle est bien audacieuse d’entreprendre un pareil défi sans aucune halte pour se réchauffer et je la prends délicatement pour l’apporter dans la pelouse dégagée par le souffleur.

Dans le creux de ma main, si petite soit-elle, elle a le réflexe de se rouler en boule pour se protéger de moi. Bien sûr que je l’aime.

Elle était une des chenilles préférées de mes enfants.

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