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Les Dindons sauvages sont toujours là

Ils errent, arpentant mon grand terrain. Au nombre de cinq ou six. Mâles et femelles. Leur seul endroit pour se nourrir : les graines de chardon tombées des silos des Chardonnerets jaunes.

Il m’arrive de les croire bien audacieux d’avoir entrepris cette marche vers le nord-est du continent, ne connaissant pas les hivers qu’il nous faut vivre.

En Ontario, en Nouvelle-Angleterre, ils traversaient peut-être des hivers moins neigeux que les nôtres, offrant davantage de nourriture. Qui sait, atteindront-ils maintenant un point limite et vivront-ils une sélection naturelle ?

Tous les autres oiseaux sont là également, mais aucun annonçant le printemps. À ce sujet, ça ne bouge pas.

Les deux Tarins des pins semblent heureux de partager toute cette vie avec les autres. Mais aucune menace, pour l’instant, d’une invasion de leur part comme celle de fin janvier — fin mai 2015.

Sur une des images, on en voit un partageant avec neuf chardonnerets un silo de chardon.

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