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Il y a des années, à l’équinoxe printanier, où certains se réjouissent, d’autres non

Le temps qu’il fait rend le Québec divers. Prenons le 25 mars 1908.

À Québec d’abord La pluie torrentielle de la nuit de lundi à mardi, et d’hier matin, a beaucoup affaibli le pont de glace de la rivière St-Charles, qui est devenu dangereux. Le pont de l’île, sans être encore dangereux, est dans un mauvais état. Si le temps doux se continue, il deviendra bientôt impassable.

À Hull, on regrette cette pluie. La pluie qui n’a cessé de tomber durant toute la journée d’hier a rendu les chemins de la campagne impraticables et il s’écoulera plusieurs jours avant que les cultivateurs puissent apporter des produits au marché.

Dans la région du lac Mégantic, on parle de température idéale La neige abondante survenue au commencement de la semaine dernière et le froid plutôt intense qui l’a suivie, de même que la température idéale, ont refait le courage des travailleurs des bois et des commerçants de bois. Une très grande activité règne dans les forêts des alentours et le transport du bois préparé s’effectue en toute hâte aux principales gares de chemins de fer, surtout à Mégantic.

À La Patrie, dans le Haut-Saint-François, en Estrie, tout va bien, comme à Mégantic. La température se maintient favorable aux travaux d’hiver. Les chemins sont très bons, et tout le monde en profite pour terminer les charroyages.

Tout de même, partout, on parle de transport.

 

Toutes ces mentions apparaissent la même journée dans La Patrie (Montréal), édition du 25 mars 1908.

La gravure provient de l’hebdomadaire montréalais L’Opinion publique, 22 avril 1880.

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