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Dans le billet précédent, on évoque les embarrassants problèmes de la saison chaude pour les enfants de la ville

Charles Emmanuel Talbot et son chien

 

Qu’en était-il donc de la mortalité chez les enfants néandertaliens ? Tournons-nous vers Marylène Patou-Mathis.

Tout porte à croire que beaucoup d’enfants néandertaliens mourraient en bas âge. On a découvert des squelettes de fœtus et de nouveau-nés, mais aussi un grand nombre d’enfants entre 1 et 10 ans, ce qui indique que le taux de mortalité infantile devait être élevé, sachant que les ossements de jeunes de moins de 5 ans se conservent beaucoup moins bien que ceux des adultes. La mort des géniteurs, notamment de la mère, pouvait à plus ou moins long terme entraîner celle des enfants en bas âge ou un sevrage précoce qui fragilisait les enfants.

Autre cap difficile à franchir pour les Néandertaliens : le passage de l’adolescence à l’âge adulte, vers 14-15 ans, âge probable de maturité sexuelle. On ne possède pas toujours de données sur les sexe de ces adolescents, mais la présence d’un nombre important de femmes pourrait expliquer ce taux relativement élevé de mortalité (décès durant la grossesse ou lors de l’accouchement).

 

Marylène Patou-Mathis, Neandertal de A à Z, Paris Allary Éditions, 2018, p. 400s. Ce texte apparaît à l’entrée « Mortalité infantile ».

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