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Comment se porte la cité trifluvienne à la toute veille du printemps

Ça sent le printemps.

Lundi et mardi, nous avons joui d’une température printanière qui a été favorablement appréciée des promeneurs, et surtout des promeneuses élégantes que les dernières tempêtes avaient contrariées.

Les jours gras ont donné lieu, comme d’habitude, à des excursions en voitures et en raquettes aux environs de notre ville, à de joyeuses réunions de salons, à des parties de cartes, soirées de chant et de musique, succulents goûters, etc. Nos gens se sont amusés à qui mieux mieux, tout en restant dans les bornes prescrites par la sagesse.

Notre commerce a subi un certain ralentissement dans nos relations avec les paroisses environnantes, depuis quelque temps, ce qui a été occasionné par les fortes et fréquentes tempêtes de neige et les mauvais chemins à la campagne.

 

La Patrie (Montréal), 24 février 1909.

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