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La poste n’est jamais tant populaire qu’aux Fêtes

Nous sommes à Montréal.

L’encombrement de l’hôtel des Postes avait été combattu avec activité par les employés qui avaient réussi depuis Noël à remettre les choses dans leur situation normale. Mais ce n’était là qu’un instant de répit.

Samedi soir [le 26 décembre], une malle arrivait d’Europe avec 65 gros sacs et avant que l’on ait pu la distribuer en ville, deux trains spéciaux apportaient, hier soir, toute une avalanche de lettres et de colis postaux venant d’Europe à bord du « Tunisian ».

Le nombre de ceux-ci est cependant beaucoup moindre que dans la malle de dimanche dernier, tout en étant cependant très considérable.

[À noter que l’usage du mot « malle » est un anglicisme. Il ne désigne pas un coffre, une boîte ou un sac, mais l’ensemble d’un arrivage de courriers divers.]

Jusqu’à maintenant, c’est surtout la malle étrangère qui a causé ce surcroît extraordinaire de travail, toutes ces malles, pour quelques parties du pays que ce soit, devant passer par Montréal. À partir d’aujourd’hui, les malles canadiennes et américaines seront les plus nombreuses.

Les lettres l’emporteront aussi beaucoup sur les colis, ce qui fait que le volume de la matière postale sera probablement un peu moindre qu’à Noël.

La malle d’hier soir se composait de 1100 sacs apportés à Montréal par deux trains spéciaux de l’Intercolonial [le chemin de fer qui arrive des Maritimes].

De ce nombre, 205 sacs étaient destinés à Montréal. Les autres ont immédiatement été dirigés vers les différentes ville d’Ontario et de l’Ouest.

 

La Patrie (Montréal), 28 décembre 1908.

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