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À Québec, en 1888, on ressuscite la société pour la protection des animaux

On se retourne vers le sort des animaux.

Se rendant à l’appel fait dans les journaux par le chanoine Norman, de la cathédrale anglicane, un certain nombre de citoyens se sont réunis jeudi au St-Louis [l’hôtel Saint-Louis aujourd’hui disparu se trouve rue Saint-Louis, au coin d’Haldimand, dans le Vieux-Québec] et ont ressuscité la société pour la protection des animaux, qui a déjà existé pendant une vingtaine d’années à Québec et dont le besoin se fait de plus en plus sentir.

 On a cité des cas révoltants de cruautés exercées envers les chevaux en particulier.

M. Robert Hamilton a adressé une souscription de $20 pour la caisse de la société, et il a été résolu que la minime somme d’une piastre qualifierait une personne comme membre de la société.

Une délégation a été nommée pour se rendre auprès de Son Éminence le cardinal Taschereau, de Son Honneur le lieutenant-gouverneur et de l’hon. Premier-ministre, afin de les prier d’accorder leur patronage à la société.

Il a aussi été résolu de faire un appel aux femmes, dont l’influence et le concours peuvent être utiles en cette circonstance.

 

Le Canadien (Québec), 1er décembre 1888.

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