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Le long dépouillement d’un imprimé de manière assidue

Bien oui, parlons-en. Voilà dans quelques mois quatorze ans que je m’y livre. Et dépouiller la presse quotidienne d’une société pendant de nombreuses années, sur une période bien arrêtée, nous apprend lentement la lecture que cette population fait du monde à ce moment-là, ses occasions de joies, mais aussi ses drames. Et ses quêtes diverses, si le temps qui fuit follement, dans une vie encore plus brève que celle d’aujourd’hui, le lui permet.

Ici, on aimerait tant établir un lien entre deux ponts de glace, celui sur la rivière Richelieu, un affluent du fleuve Saint-Laurent, et l’autre sur le fleuve lui-même, entre Montréal et la ville de l’autre rive.

 

D’après les observations faites jusqu’ici, le pont de glace sur le fleuve Saint-Laurent a coutume de se former trois semaines après celui de la rivière Richelieu.

Or, celui-ci est solide de Chambly à Sorel depuis deux semaines.

On peut donc augurer qu’à Noël, on pourra traverser de Montréal à Longueuil, si le froid continue.

 

Le Franco-Canadien (Saint-Jean-d’Iberville), 21 décembre 1893.

La photographie du pont de glace entre Longueuil et Montréal est parue dans l’Album universel (Montréal) du 10 avril 1906. On la retrouve sur le site de la Bibliothèque et Archives nationales du Québec, au descripteur « Ponts de glace ».

Les deux billets qui suivent sont de la même eau : la grippe et l’hiver et son cortège.

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