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Jamais un almanach ou un calendrier a pu prévoir l’arrivée de l’hiver québécois

Qui est du pays du Québec sourit lorsqu’on lui dit que l’hiver arrive avec son solstice. Polis, nous laissons dire et savons bien qu’il est là depuis un moment. C’est la saison qui mange sur l’automne et mangera souvent un peu de printemps.

Les savants qui, paraît-il, ne commencent à grelotter que le 21 décembre de chaque année, nous annoncent, dans leurs calendriers et leurs almanachs, que c’est aujourd’hui, à neuf heures et douze minutes du matin, que nous arrive l’hiver.

Mais pour nous, simples mortels, l’hiver, qui est toujours la saison des neiges et des grands froids, est commencé depuis des semaines.

En effet, nous avons eu les premières gelées, cette année, le 25 octobre et, quatre jours après, le 29, la terre était couverte d’une légère chute de neige. L’année dernière, c’est le 17 octobre que les gelées ont fait leur apparition, et c’est le 1er novembre que sont tombées les premières neiges.

Et, depuis, nous avons eu quelques tempêtes qui nous ont apporté des froids assez intenses.

Celle de samedi a été très violente dans certains endroits, d’après ce que nous apprennent les dépêches.

Ici, nous en avons été quittes à bon marché : de la pluie, du verglas.

Mais ailleurs, dans d’autres parties de la province, il n’en a pas été ainsi. À Ottawa et à Québec, ça été une des plus fortes tempêtes de neige que l’on ait vue depuis longtemps.

 

Le Franco-Canadien (Saint-Jean-d’Iberville), 21 décembre 1893.

L’illustration de la page couverture de l’Almanach Beauchemin pour l’année 1908 provient du journal La Patrie (Montréal), édition du 10 décembre 1907.

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