Skip to content

Un peu d’âme ne nuit pas

J’évite, en règle générale, d’y aller de simples coups d’émotion. Mais la vie se colore aussi, à l’occasion surtout, de pareils moments. Et les journaux anciens nous les proposent.

Voici quelques lignes auxquelles un quotidien de Québec donne le titre « La fille de Trois-Rivières ».

Les journaux de Trois-Rivières, qui nous sont arrivés hier matin donnent de nouveaux détails sur cette pauvre fille dont on a retrouvé la famille.

Cette malheureuse qui a été malade fort longtemps, a maintenant des accès de folie intermittents, et c’est pendant un de ces accès qu’elle a pu tromper la surveillance de ses sœurs qui tiennent un magasin de modes, rue St-Jean, Haute-Ville.

Ne la voyant pas revenir, sa famille justement alarmée se mit à sa recherche et, après bien des démarches, elle apprit par le capitaine du bateau, samedi matin, que la jeune fille était débarquée à Trois-Rivières, Une de ses sœurs est montée de suite par le convoi de samedi midi.

L’on ne saurait décrire l’émotion de celle-ci quand elle a trouvé sa pauvre jeune sœur à la prison. L’entrevue a été des plus touchantes. Toutes deux sont descendues à Québec par le convoi de sept heures le même soir.

 

Le Canadien (Québec), 28 novembre 1883.

No comments yet

Publier un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Vous pouvez utiliser des balises HTML de base dans votre commentaire.

S'abonner aux commentaires via RSS