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Souvent les journaux anciens nous apprennent des couleurs de la vie quotidienne que nous mettrions un temps fou à repérer autrement

L’asile de Beauport

Dans la région de Québec, par exemple, on connaît l’asile des Beauport où on héberge des femmes et des hommes mal en point. Est-il possible d’y vivre là des moments de joie ?

Ici, on nous apprend que, pour recréer les résidents, on organise des danses une fois la semaine à compter de novembre.

Un quotidien de Québec écrit :

On sait que tous les hivers, l’administration de l’asile organise, pour distraire ces malheureux pensionnaires, une série de bals qui ont lieu tous les jeudis.

L’originalité de ces soirées, où la chorégraphie la plus extravagante est naturellement déployée par les danseurs et les danseuses inconscients, attire toujours un certain nombre de personnes de la ville.

Le premier bal de la saison a eu lieu la semaine dernière.

 

Le Canadien (Québec), 27 novembre 1883.

La photographie d’une peinture de Charles Huot (1855-1930) de l’asile de Beauport et son site, prise par Louis-Prudent Vallée (1837-1905), est déposée à la Bibliothèque et Archives nationales du Québec dans le Vieux-Montréal, Fonds Famille Landry, Souvenirs de famille, Photo-montages, cote : P155,S1,SS2,D8.

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