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Ça se passe un 7 septembre, 1881-1906

À Québec d’abord. Jaunâtre sur la ville. « Ce matin, entre sept et huit heures, une fumée épaisse couvrait notre ville. Le firmament était de couleur jaunâtre.

Il faisait tellement noir que nous avons été obligés d’allumer les lampes dans nos bureaux. Nous étions transportés au siècle de Diogène qui cherchait un homme en plein jour avec une lanterne à la main, et n’en trouvait point. » Le Canadien, 7 septembre 1881.

À Joliette. « Il a encore plu abondamment mardi dernier [le 4], dans l’après-midi, et durant une partie de la nuit. Depuis dimanche, la température est très fraîche ; on dit même qu’il a gelé un peu dans la nuit de mardi à mercredi. » La Gazette de Joliette, 7 septembre 1883.

Dans le golfe du Saint-Laurent. Des présages. « Les gardiens des phares dans le golfe annoncent que la marée a baissé de cinq à six pieds de plus qu’on ne l’a jamais vue depuis cinquante ans. Ceci présage, dit-on, de grandes tempêtes pour cet automne. » Le Canadien, 7 septembre 1885.

À Québec, dans le quartier Montcalm. « Jeudi soir, des vauriens ont assailli et tenté d’outrager une femme, vers huit heures du soir, au quartier Montcalm. Aux cris poussés par la malheureuse, des voisins sont accourus et les malfaiteurs ont pris la fuite. » Le Canadien, 7 septembre 1885.

À Saint-Jean-sur-Richelieu. « Madame J. H. Larocque vient d’ouvrir dans le bloc Maguire, porte voisine de l’hôtel Dunn, un bijou de magasin qui mérite une mention toute spéciale. C‘est le premier du genre à Saint-Jean. On y remarque deux départements bien distincts. D’un côté, la pharmacie, comprenant une variété infinie de médecines patentées, préparations pharmaceutiques, huiles, poudres, parfums, articles de fantaisie, etc. ; de l’autre, un assortiment complet de tout ce que l’on peut trouver de plus élégant en fait de lingerie et bonneterie pour dames et enfants. Les vitrines, comme tout l’établissement du reste, sont décorées avec ce goût exquis et cette grâce indéfinissable, dont les femmes ont seules le secret. » Le Franco-Canadien, 7 septembre 1888.

Toujours à Saint-Jean-sur-Richelieu. « Le mois d’août a été le mois le plus sec que nous avons eu depuis vingt ans. Il n’est pas tombé plus d’un demi pouce d’eau durant tout le mois. Aussi nos cultivateurs commencent à se plaindre de la rareté de l’eau. » Le Franco-Canadien, 7 septembre 1894.

À Huntingdon. « La moisson est à peu près terminée et s’est accomplie dans d’excellentes conditions. On ne connaîtra la moyenne du rendement qu’au moment du battage. À part quelques beaux champs, on s’est plaint que le blé était atteint de rouille et que les épis étaient peu remplis. Le blé-d’inde promet beaucoup surtout comme fourrage vert. Dans bien des endroits, il atteint 12 pieds de haut. » Le Franco-Canadien, 7 septembre 1894.

Saint-Hyacinthe, à nouveau le jaunâtre. « Bien des gens se sont demandé à quoi il fallait attribuer la teinte jaune du ciel dimanche [2 septembre]. Ce phénomène a été produit par une immense nappe de fumée produite par les épouvantables feux de forêts qui ravagent depuis quelques jours une grande partie du continent. » La Tribune, 7 septembre 1894.

À Saint-Jean-sur-Richelieu. « Le temps couvert, triste et blafard que nous avons depuis dimanche dernier [2 septembre] est dû en grande partie aux feux de forêts qui sévissent avec rage dans les états du Wisconsin et du Michigan. » Le Canada français, 7 septembre 1894.

À Sainte-Julie de Somerset [soit aujourd’hui Laurierville]. « Samedi soir [le 7 septembre], nous avons eu une tempête de vent mélangée de grêle, accompagnée de tonnerre et d’éclairs. La pluie est tombée par torrents et a brisé les chemins en plusieurs endroits. L’effet de cette tempête a été de faire disparaître la chaleur suffocante dont nous avons souffert la semaine dernière. Dimanche et lundi, la température était froide, et thermomètre est descendu de 22 degrés Réaumur [27,5 degrés Celsius] à 4 degrés [5 degrés Celsius]. » L’Écho des Bois-Francs, 14 septembre 1901.

Sur le lac Saint-Pierre. « La chasse aux canards dans les îles de Sorel bat son plein. Les chasseurs, cependant, sont presque aussi nombreux que le gibier et plusieurs d’entre eux s’en reviennent bredouille. » La Patrie, 7 septembre 1904.

À Rimouski. « Depuis quelque temps, la mort nous enlève plusieurs enfants. » Le Progrès du golfe, 7 septembre 1906.

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