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Beauceronnes, Beaucerons, allez, nous vous savons bien fiers

Le chroniqueur du quotidien montréalais La Patrie nous parle de la Beauce et de son or.

La vallée de la Beauce, que les Québecquois, gens d’esprit, appellent la Suisse du Canada, se trouve du côté nord du Saint-Laurent [sic]. Elle commence à dix lieues de la ville de Lévis et s’étend jusqu’à la frontière du Maine. Elle a une étendue immense, et elle est traversée par la rivière Chaudière qui se jette dans le fleuve à quelque distance de Québec.

Les étrangers qui la visitent durant la belle saison ne peuvent se lasser d’y admirer les grandioses panoramas que la nature accidentée du sol déroule au regard du touriste.

Les principaux endroits de la vallée de la Beauce sont St-George, St-François, St-Joseph et Ste-Marie, et sa population est de trente mille âmes.

C’est en 1846, à St-François, sur les bords de la rivière Gilbert, une tributaire de la Chaudière que le premier morceau d’or fut troué. C’est une jeune fille du nom de Clothilde Gilbert, aujourd’hui madame Olivier Morin, de St-George, qui le recueillit. […]

Pour la suite, on s’en remettra au numéro indiqué ci-bas du journal La Patrie qui fait état de la présence de plusieurs compagnies qui accourent, et bientôt de nombreux conflits entre les « propriétaires des droits de mines » et les « propriétaires du sol ».

Cet état de choses a eu pour résultat l’abandon presque complet de nos mines d’or.

 

La Patrie (Montréal), 13 septembre 1883.

La photographie de ce paysage beauceron, avec la rivière Chaudière bien en évidence, provient de la Bibliothèque et Archives nationales du Québec à Québec, Fonds Ministère des Communications, Documents photographiques, Reportages photographiques du Ministère, Cote : E10,S44,SS1,D75-683.

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