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Les papillons sont peut-être les êtres vivants qui recourent au mimétisme le plus varié

Et, la plupart du temps, pour faire peur, donc se protéger.

Beaucoup présentent des ocelles qui auraient la propriété d’effrayer l’ennemi.

« Surtout comme l’écrit Jean-Paul Laplante (Papillons et chenilles du Québec et de l’est du Canada, Éditions France-Amérique, 1985, avec la collaboration de Pierrette Laplante, p. 40), lorsque le papillon bouge ses ailes de façon rythmique et saccadée ».

D’autres vont comme de véritables feuilles d’automne, dirait-on, ce qui ne suscite aucun intérêt pour un passant à la recherche d’un bon repas de papillon.

Le Vice-roi, lui, ou Mimique (Limentis archippus, Vicery, Mimic) a pris les couleurs du Monarque, ce dernier étant toxique pour les oiseaux. L’imitateur, tout à fait comestible, peut aller çà et là à sa guise, nul oiseau n’a envie d’y toucher, incapable de le distinguer de notre grand migrateur venu du Mexique.

Celui-ci posé au cœur de cette feuille est probablement de la famille des Notodontes (Notodontidae), des papillons de nuit, dont certains, comme lui, viennent aussi le jour. Il semble aimer les sous-bois, se tenant près de mon cèdre, mais je n’en sais davantage.

Chose certaine, son déguisement — un étrange bonhomme vert, au petit nez et au bec déprimé — le rend confiant devant qui s’amène. Il est né ainsi. Je tourne autour et il ne bouge pas, heureux sans doute de me le proposer à mon tour.

Petit mardi-gras !

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