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Apprendre à présenter de beaux bouquets

Nous sommes à pleine époque des floraisons estivales.

Il me paraît donc opportun de donner quelques conseils sur la manière de confectionner gerbes, bouquets, surtouts de tables pour orner l’appartement, à la ville comme à la campagne.

Un principe que l’on doit toujours observer, autant que possible, c’est de laisser à chaque fleur son port naturel et sa beauté individuelle.

Les fleurs coupées doivent être mises de suite dans l’eau. Pour les bouquets et les palmes, les fleurs doivent être placées sans trop de recherche, suffisamment écartées les unes des autres ; au besoin, on place la tige un peu obliquement, la ligature très bas, en tournant et serrant la ficelle à mesure qu’on place les fleurs.

Au centre du bouquet, les fleurs légères et gracieuses entremêlées avec les fleurs plus grandes ; autour les grosses fleurs, puis un feuillage élégant.

Le papier est absolument démodé, il donne au bouquet quelque chose de guindé qui ne sied point pour l’appartement.

Les gerbes et les surtouts de table se forment avec des fleurs « non liées » mises une à une dans le vase ; quand la gerbe est bien agencée et bien fournie, les fleurs se tiennent sans aucun artifice. Les inflorescences des graminées, notamment celles du « Panicum virgatum », les brins d’asperge, les feuilles rubanées des « Eulalia », les panicules de fleurettes du « Gypsophile élégant », les fougères, en particulier les « adiantum », forment des garnitures gracieuses, élégantes, de bon goût, tout indiquées pour ces gerbes et surtouts qui font un effet merveilleux dans la décoration de la table.

 

Le Canada (Montréal), 29 juillet 1903, Cette chronique n’est pas signée.

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