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« Le Chant des Marais »

Mercredi dernier, le 5 juillet, dans la Cour des Invalides, à Paris, la France rendait hommage à Simone Veil (1927-2017), qui connut à seize ans la Shoah, déportée à Auschwitz-Birkenau où elle perd son père, sa mère et son frère. Elle a beaucoup fait, et de manière originale, en France et en Europe.

Dans le quotidien Le Monde, édition du 7 juillet, la journaliste Raphaëlle Bacqué rend compte de ce moment dans la Cour des Invalides et termine son propos ainsi :

Ainsi conclut-il [le président Emmanuel Macron] son discours par cette annonce : « J’ai décidé, en accord avec sa famille, que Simone Veil reposerait avec son époux au Panthéon. » Aussitôt, le recueillement parfait qui avait accompagné la cérémonie fait place à une salve d’applaudissements, venue notamment de cette foule d’anonymes massés sous les arcades.

Alors, le cercueil peut enfin repartir enveloppé dans son drapeau tricolore. Pour l’accompagner vers ce dernier trajet qui doit conduire Simone Veil au cimetière Montparnasse où elle sera inhumée aux côtés de son mari en attendant la cérémonie prochaine au Panthéon, le chœur de la garde républicaine entonne doucement Le Chant des Marais. Un chant créé en 1933 dans le camp de concentration de Börgermoor, en Basse-Saxe par un groupe de prisonniers allemands.

 

Alors que j’étais membre de la Troupe des petits chanteurs trifluviens de 1952 à 1954, à Trois-Rivières, une sorte d’autre bout du monde, ce chant magnifique faisait partie de notre répertoire.

La photographie d’Alain Jocard, de l’AFP, est attachée à l’article de Madame Bacqué dans la version papier du journal Le Monde.

Et voici ce chant magnifique :

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