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À quand remonte la vente de pétards au Québec ?

Mystère.

Chose certaine, ils firent le bonheur de chaque génération d’enfants. Mais ils furent beaucoup dénoncés par les adultes.

En 1910, ils sont populaires. Dans sa page éditoriale, le quotidien montréalais La Patrie écrit :

Si les pétards survivent aux mesures de rigueur dont les menacent les autorités municipales de Montréal, c’est qu’ils ont la vie dure.

Il se fait aussi un mouvement sérieux aux États-Unis pour défendre l’usage des pièces pyrotechniques le 4 juillet.

On sait que la célébration du jour de l’Indépendance des États-Unis est toujours marquée de nombreux accidents causés par l’explosion de feux d’artifices.

Le « American » prend la défense des pétards. Il prétend que les jeunes gens ont besoin de quelque chose pour donner libre cours à leur patriotisme bruyant. Si on leur enlève les pétards, qu’on leur offre, s’écrit-il, un autre moyen de faire du bruit !

 Il n’y a aucun doute que les enfants ont un plaisir infini à lancer des pétards. N’est-ce pas de la cruauté que de les priver de cette jouissance ? Il s’en trouvera certainement encore quelques-uns aujourd’hui ou le 24 juin pour se moquer des ordonnances de la police et faire résonner l’air de joyeuses détonations.

 La Patrie, 24 mai 1910.

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