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Retour des Chardonnerets jaunes

Après quelques mois d’absence.

Et deux Roselins pourprés silencieux et craintifs, dirait-on, se tiennent au sommet du grand pommetier, à distance.

Ceux-ci sont aussi les premiers de l’année.

12 commentaires Publier un commentaire
  1. Louis Bélanger #

    Jean,

    Des chardonnerets ne passent-ils pas l’hiver au Québec, depuis quelques années du moins? Je croyais qu’ils étaient comme des lièvres, qu’ils changeaient de couleurs avec le retour des beaux jours?

    19 avril 2017
  2. Jean Provencher #

    Louis, selon mes notes de la présence du Chardonneret jaune depuis 1983, il a passé trois hivers chez moi, ceux de 1996-1997, 2013-2014 et 2015-2016. Je dirais que ces données sont bien minces pour dire qu’ils passent l’hiver au Québec depuis quelques années.

    Par ailleurs, sur les données de son arrivée au printemps depuis 1983, voir le tableau suivant. On n’a qu’à cliquer sur «le tableau suivant» dans la phrase précédente.

    Et c’est bien vrai qu’on leur connaît un habit d’hiver et un habit d’été. En ce moment, on voit les mâles dans les photos ci-haut changer de vêture, le jaune s’approfondit.

    19 avril 2017
  3. Louis Bélanger #

    Merci Jean,
    À mon « campe » de l’Ange-Gardien, je ne maintiens en hiver que du tournesol noir et du suif. Si j’y retourne dans les prochains jours, encore à pied dans la neige, j’y apporterai du chardon. Je me dirai que c’est pour ceux qui arrivent et peut-être aussi pour ceux qui partent, pour les encourager dans leur grand voyage.

    19 avril 2017
  4. Jean Provencher #

    Super ! Tiens-nous au courant, Louis, si tu les vois arriver ou simplement passer.

    20 avril 2017
  5. Mario Gervais #

    Mon petit grain de sel dans l’engrenage… ;-)

    Depuis 2012, au cours des cinq derniers hivers ici, au Témiscamingue, il n’y a qu’en 2016/2017 que ces charmants Chardonnerets jaunes aient « hivernés ».

    Et selon mes notes dans eBird (à ce jour hélas! toujours incomplètes !), alors que j’habitais dans le comté de Pontiac (partie ouest de la Région de l’Outaouais), ils y ont hiverné aux hivers de 1994/1995 et 1996/1997 (cet hiver concorde avec tes observations)… Et puis ceux-ci se sont absentés l’hiver d’ensuite… Puis, contre toute attente, ils ont été présents de 1998 à 2001, et ce, hiver comme été !

    La répartition hivernale de ces oiseaux semble donc aléatoire… Un brin comme celle de nos Gros-becs Errants… Encore plusieurs mystères à éclaircir… Quel beau programme !!!

    Continuons de témoigner !!! C »est essentiel « Pour la suite du Monde »…

    Mario

    20 avril 2017
  6. Jean Provencher #

    C’est plutôt un petit grain de sucre, dirais-je. Ça enrichit. Travaillons ensemble pour « préciser » ce bel oiseau !

    Pour le Gros-Bec errant, ça fait des lunes que je l’ai vu malheureusement. Je ne sais ce qu’il devient.

    20 avril 2017
  7. leturgie philippe #

    aujourd’hui j’en ai vu une volée a delettes pas de calais – ceux de toutes les couleurs
    pas eu le temps de les filmer – sont partis ailleurs
    trop beau ces oiseaux – assez craintifs
    bonne journée

    22 janvier 2019
  8. Jean Provencher #

    Il s’agit sans doute chez vous, cher Monsieur Leturgie, du Chardonneret élégant (Carduelis carduelis), un oiseau encore plus beau que notre Chardonneret jaune. Ils sont cousins, et nous n’avons pas en Amérique votre bel oiseau aux nombreuses couleurs.
    Merci beaucoup de nous signaler sa présence dans le Pas-de-Calais.

    22 janvier 2019
  9. Michele prevost #

    Il sont présents cette année dans nos mangeoires

    15 janvier 2020
  10. Jean Provencher #

    Merveilleux. Chez moi, il sont une bonne vingtaine depuis deux jours, une bien agréable surprise.

    15 janvier 2020
  11. Mario Sabourin #

    Entre 1979 et 1982, années où j’ai habité à Trois-Rivières, dans ma cour rue Pelletier, une fois par année, en mai, les gros becs errants arrivaient en trombe dans mon érable à giguères, ils le vidaient de ses giguères et repartaient pour revenir l’année suivante refaire le même stratagème.

    20 avril 2020
  12. Jean Provencher #

    Depuis une dizaine d’années, je n’ai guère de gros-becs errants, quelques individus seulement. Dans le Deuxième Atlas des oiseaux nicheurs québécois paru l’an passé, Hugues Brunoni, auteur du texte sur le Gros-bec errant dit que les effectifs de cet oiseau ont chuté de près de 75% entre 1990 et 2014. Cette baisse viendrait de sa raréfaction en forêt, car il aimait beaucoup se nourrir de la tordeuse. Mais Brunoni termine son propos en disant : « Mais qu’on se rassure, la tordeuse n’étant pas près d’être éradiquée, le gros-bec ne devrait pas disparaître non plus ! »

    20 avril 2020

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