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Dans la série « Phrases magnifiques et imparables » (1)

Nous connaissons le roman, l’essai, la nouvelle, le poème, le haïku. Tous ces genres ont leur reconnaissance. Mais qu’arrive-t-il des simples phrases, magnifiques et imparables ? Faut-il les laisser se perdre, elles qui n’appartiennent à aucun genre ? Où s’en vont-elles ?

Je n’arrive pas à m’y résoudre. Plutôt leur mettre la main au collet et qu’elles se joignent au groupe avec fierté : simple phrase. De là cette nouvelle série démarrée aujourd’hui sur ce site interactif. Dans les Catégories, à votre droite, elles apparaîtront dans la section « Phrases faisant naître réflexion » créée il y a un moment, après 3 300 billets. Lassés des autres genres, nous pourrons nous rendre là pour les visiter.

Il m’arrive de trouver de ces phrases. Des amis m’en confient depuis un certain temps sans obligation de ma part de les épingler au babillard. Vous-même pouvez y aller à votre tour. Mais ne soyez surtout pas insulté, je vous en prie, si votre phrase n’est pas épinglée.

Débutons la série avec cette phrase ô combien émouvante de l’écrivain et journaliste suédois Stig Dagerman, né en 1923 et disparu à 31 ans, en 1954. Fils d’ouvrier, abandonné tout petit par sa mère, élevé par ses grands-parents à la campagne.

Le besoin de consolation que connaît l’être humain est impossible à rassasier.

 

Stig Dagerman, Notre besoin de consolation est impossible à rassasier, Paris, Actes Sud, traduction de Philippe Bouquet, 1993.

Merci, cher Simon.

Selon Le Petit Robert, Imparable : impossible à éviter, à parer.

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