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Les temps changent

L’hebdo montréalais Le Bulletin raconte.

Après l’institution du télégraphe d’alarme à Montréal, il était habituel le 1er de l’An de chaque année de sonner dans les différents postes de pompiers et sur nos églises le chiffre de l’année que l’on célébrait.

Ainsi, en 1899, le timbre d’alarme sonna à minuit précise les Nos 1-8-9-9.

Depuis cette date, comme il est impossible de sonner les «zéros», on se contentait à l’hôtel de ville de sonner 12 coups à minuit, le 1er janvier.

Cette coutume était toujours marquée par des réjouissances chez les pompiers.

Depuis l’avènement de M. James Ferns au poste de surintendant, les choses sont devenues un peu perplexes. Et, cette nuit même, de peur d’éveiller les pompiers qui ne «dormaient point», le surintendant a cru plus prudent de contremander l’ordre qui existait depuis 40 ans et de ne point prévenir les citoyens de l’arrivée de la nouvelle année.

 

Le Bulletin (Montréal), 1er janvier 1905.

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