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Décès de l’écrivain Napoléon Legendre (1841-1907)

Il est arrivé à quelques reprises que des textes de cet écrivain apparaissent sur ce site. À ce jour, nous avons retenu non pas ses poèmes, mais ses scènes de la vie quotidienne et les jouets de ses enfants. Le quotidien montréalais La Patrie annonce son décès.

Québec, 16. — M. Napoléon Legendre, homme de lettres et fonctionnaire du conseil législatif, est mort ce matin. Il a succombé à l’attaque d’apoplexie dont il a été frappé, la semaine dernière.

 Il était âgé de 66 ans. Les funérailles auront lieu, jeudi, à la Basilique.

M. Napoléon Legendre, poète et nouvelliste, était le fils de M. François-Félix Legendre et de Marie-René Turcotte. Il était né à Nicolet le 13 février 1841.

Après avoir étudié chez les Frères de Lévis et chez les Jésuites, à Montréal, il fut reçu avocat en 1865, et entra dans le service civil, à Québec, en 1876.

Parmi ses ouvrages, on peut citer : «Échos de Québec», 2 volumes (1876); «À mes enfants» (1876); «Les Perce-Neiges, poésie (1886); «Mélanges» (1887); «Nos écoles» (1890), et «La langue française au Canada».

M. Legendre était membre de la Société Royale du Canada depuis sa fondation. En 1890, l’Université Laval lui conférait le titre de docteur-es-lettres. En 1887, il avait gagné la médaille de l’Académie des Misses Santiones.

En 1867, il avait épousé Mlle Marie-Louise Dupré, de Québec.

 

La Patrie (Montréal), 16 décembre 1907.

Aurélien Boivin, professeur des littératures à l’Université Laval, est l’auteur d’une biographie de Napoléon Legendre dans le Dictionnaire biographique du Canada.

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