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Nous sommes en novembre 1888 à Montréal

diable

Jamais le spiritisme n’a été aussi populaire. Étonnant.

Les Spirites. Ils infestent Montréal.

Il y a quelque temps, un confrère du soir racontait les prouesses qu’accomplissait un jeune homme de la partie Est de Montréal qui était en communication avec les esprits.

On le croirait à peine, dit La Patrie, et pourtant notre ville est infestée de ces gens qui consultent l’avenir au moyen de tables et d’horloges merveilleuses qu’ils font mouvoir à l’aide de ressorts dissimulés.

Les adeptes de cette fausse science font des progrès alarmants et on cite les noms d’un grand nombre d’employés dans un département public de cette ville qui feraient partie de ces sociétés où l’on consulte les esprits. Ils prennent tellement à cœur les oracles que rend l’aiguille dans ses évolutions sur le cadran qu’ils y conforment leur vie.

Nous connaissons une famille canadienne de la rue Amherst qui a abandonné la religion catholique pour embrasser ce culte mystique. Ils ont un livre dans lequel ils enferment toutes les révélations qu’on leur fait et dans leurs moments de loisir ils méditent les enseignements qui leur ont été indiqués.

 

Le Canadien (Québec), 26 novembre 1888.

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