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«L’eau que nous buvons»

lezard

En 1900, au Québec, on vit bien des surprises dans le monde de l’eau potable. Nous voici à Montréal.

Outre les impuretés de toutes sortes et les innombrables microbes de la fièvre typhoïde et de toutes les maladies, l’eau que nous buvons nous apporte parfois des petites bêtes inattendues et d’aspect répugnant comme le démontre notre vignette. C’est un lézard d’une longueur de 7 pouces environ [un peu moins de vingt centimètres], trouvé dans la chante-pleure d’une résidence de la rue Dominion.

Mercredi dernier, on téléphonait à MM. Cadieux et Cie, de la rue Notre-Dame Ouest, leur demandant d’envoyer un plombier pour réparer une chante-pleure, qui, disait-on, ne laissait plus passer qu’un filet d’eau.

M. Jacques Dumont, employé de M. Cadieux, se rendit donc à la résidence désignée, rue Dominion. Croyant le tuyau crevé, il en fit une inspection minutieuse, mais n’y découvrit rien. Le tuyau était donc bouché, et quelle ne fut pas la surprise de Cadieux en découvrant que ce qui obstruait le tuyau était un gros lézard de couleur verdâtre, ayant trois quarts de pouce de diamètre et 7 pouces de long.

Le lézard était encore vivant, mais si l’on ne l’avait pas découvert et qu’il fut mort dans le tuyau, on s’imagine les conséquences que cela aurait pu avoir.

 

La Patrie (Montréal), 16 novembre 1906.

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