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Pour une histoire du vent au Québec

femme au vent

Il m’arrive de réclamer une pareille histoire sur ce site interactif. On pourrait croire à la banalité d’une semblable demande, mais une histoire du vent nous étonnerait. Exemple.

On sait que la navigation sur le Saint-Laurent de Montréal jusqu’à Pointe-au-Père, un peu en aval de Rimouski, repose sur le travail de pilotes québécois. Or, dans l’estuaire du grand fleuve et à l’entrée du golfe, il arrive que les vents soient si puissants que les océaniques ne peuvent s’arrêter pour permettre aux pilotes d’ici de descendre avant la haute mer. Alors, ces derniers sont obligés de gagner l’Europe comme tous les autres passagers du bateau.

Sous le titre Un voyage forcé, c’est ce qu’évoque ici ce court paragraphe :

En conséquence des vents qui agitaient considérablement l’eau du fleuve, la semaine dernière, plus de douze navires océaniques n’ont pu relâcher avant de prendre la mer, afin de permettre à leurs pilotes de se rendre à terre. Ceux-ci ont dû faire la traversée toute entière.

 

La Minerve (Montréal), 4 novembre 1881.

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