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Walter Wellman et ses hommes sont-ils tombés dans l’Atlantique ?

carte-du-trajet-de-lamericaCes aéronautes ont fait le pari de traverser en ballon, l’America, depuis Atlantic City, sur la côte américaine, jusqu’en Angleterre. Cinq navires lancent des appels «W» depuis les flots, mais sans obtenir de réponse.

On s’inquiète.

Tous étaient sur la route généralement suivis par les transatlantiques, écrit La Patrie, et, d’après les calculs des distances entre ces navires, les appareils Marconi couvraient une surface assez étendue pour faire vibrer l’appareil de l’«America» qui devait nécessairement y être, ce qui laisse croire que l’appareil de Wellman est hors de service. Dans ce cas, il serait bon de surveiller les pigeons voyageurs, car ce serait là le seul moyen d’obtenir quelque nouvelle de l’«America» et de son équipage.

On n’ose rien avancer. Mais le silence est lourd.

Tous les postes de télégraphie sans fil le long de l’Atlantique, depuis Siasconset jusqu’aux points les plus éloignés du Canada, sont en éveil et surveillent avec anxiété tout appel venant de l’Est. Hier à minuit, aucune nouvelle n’était encore reçue de l’«America».

 Quelques heures plus tard, voici une nouvelle de New York :

Une dépêche par télégraphie sans fil au «New York Times» dit que le steamer «Trent» a recueilli Wellman et son équipage de l’«America», à cinq heures, ce matin. Le dirigeable a été abandonné. Les aéronautes ont été recueillis en vue du Cap Hatteras, latitude 35, 43, longitude 68, 18.

Wellman et son équipage ne sont jamais partis, ils étaient finalement restés accolés au continent. Cap Hatteras est en Caroline du Nord, sur la côte américaine. La mer ne voulait pas d’eux, ma foi !

 

La Patrie (Montréal), 18 octobre 1910.

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