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Quand mettra-t-on notre salut ailleurs que dans la déprime ?

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On y retrouverait tellement de paix. On se reposerait immédiatement de cette culture que nous vivons en ce moment.

Quand je lis dans le journal montréalais Le Devoir, dans sa page Idées du 26 septembre 2016, Si la mort était un service public, il y aurait une liste d’attente, Holà Le Devoir ! mon quotidien préféré.

Quand même ! Je comprends que vous souhaitiez honorer votre chroniqueuse sans intervenir dans son discours, un livre d’elle dont on se trouvait à faire la promotion. Mais quand même.

À tant nous proposer pareils propos, méfiez-vous de Brigitte Fontaine. Vous risquez d’avoir une réponse, de vous faire crier à la face, d’en prendre plein vos bottes :

Moi je vous le jure : il y a des baisers qui se perdent ! Ils voltigent autour de nous entre les maisons, et nous ne les voyons pas. Il y a du plaisir qui se perd, bruissant dans les arbres et dans les corps, et nous ne le voyons pas.

À tant préférer, allons plutôt vers ce beau chant. Trouvez vite ce livre de Brigitte Fontaine, Chroniques du bonheur, Paris, rue de la Roquette, Éditions des femmes, 1975.

Faisons obstacle à ce qu‘on nous propose comme vie aujourd’hui. N’y attachons surtout pas foi. Refusons qu’on nous serve la déprime. Et laissons à eux-mêmes, diable ! ceux que ça excite.

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