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Il est 21 heures 45. Je me suis rendu dans un parc tout noir pour l’avoir tout à moi

parc-unAu début, elle semblait frissonner, je l’aurais réchauffée. Mais bientôt, déçue peut-être de son arrivée parmi les Terriens du soir enfermés dans les banalités de leur jour, où jamais personne ne s’était écrié «La voilà !», elle me confondit avec eux.

«Personne de ce monde n’est de mon monde.»

Et lentement, en était-elle heureuse, un voile noir est apparu pour la masquer. Je crois bien l’avoir entendu dire «Allons briller ailleurs auprès de bonnes gens encore capables de regarder le ciel s’ils s’en trouvent. Continuons notre course.»

Et j’ai compris qu’il me fallait tourner talon, que même avec les mots les plus doux, je n’arriverais pas à l’avoir tout à moi.

Un jour, quelqu’un fera l’histoire de ce soir de lune mal aimée. Et on comprendra que jamais elle n’acceptera d’être décrochée pour quelqu’un d’ici bas, même pour un couple d’amoureux.

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2 commentaires Publier un commentaire
  1. denys #

    magnifiques photos! merci

    17 septembre 2016
  2. Jean Provencher #

    Merci beaucoup, cher Denys.

    18 septembre 2016

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