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Les Ouaouarons d’Anne-Marie

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Ou «All that heaven allows».

Un jour, Anne-Marie et son amoureux ont acquis une très grande terre, sur laquelle on trouvait une fosse à purin. Vous connaissez Anne-Marie, c’est la gardienne de Rosie, cette magnifique lama au petit à venir. Ne possédant pas de bêtes à purin, elle et lui se demandèrent que faire de cette grande fosse.

Tout en respectant les lois de la Nature, car ils cultivent biologique et hébergent des bêtes pour les gens de la ville, ils vidèrent cette fosse avec précaution et la firent désinfecter. Voilà qui était fait.

Mais ils ne savaient pas qu’ils contribueraient à rejouer, en modèle réduit, la naissance de la vie sur Terre. D’abord, lentement la fosse s’est remplie d’eau, de pluie, de neige. Bientôt, quelques morceaux de styromousse, portés par un coup de vent, amerrirent sur le plan d’eau. Puis, la plus imposante grenouille québécoise, le Ouaouaron, une bête aux grands bonds, sauta par-dessus la bordure de la fosse pour joindre la vie qui avait déjà commencé à se développer… et retrouver ce styromousse où il fait bon se chauffer au soleil.

On sait maintenant que la vie s’est développée sur notre planète grâce aux dons du ciel. Même, dès le 19e siècle, certains l’affirment déjà. Voir l’article «La vie apportée sur la terre par les météorites», dans la revue parisienne La Nature, tome 26 (1886), p. 15. La Nature est l’ancêtre de la revue La Recherche.

Et voilà comment s’est rejoué sur la grande terre de la gardienne de Rosie le début des temps sur notre esquif.

J’aime tant.

All that heaven allows était le titre d’un film américain paru en 1955. Autrement, rien à voir cependant avec les ouaouarons d’Anne-Marie, fort bien heureux, ma foi.

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