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La vie d’habitant ou de salarié ?

Coliade unC’est pour le cultivateur que le printemps garde ses brises embaumées, l’été, ses fleurs et ses paysages, l’automne, ses merveilles de lumière, de ciel et de tons pâlissants, et l’hiver, ses froids vivifiants.

Le salarié n’en jouit presque jamais. Le temps de ses repas, ses soirées au sein de sa famille, ses nuits, le dimanche et les jours de fêtes, voilà à peu près tout ce qui lui appartient de sa vie.

Le reste, c’est-à-dire la journée éclairée par le soleil, est la propriété de son bourgeois ou de son patron.

 

Le Canada français (Saint-Jean-sur-Richelieu), 26 juillet 1895.

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