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À nouveau, un baiser volé

Baiser vole

Il y a un peu plus de 100 ans, on est très sévère à l’égard de ceux et celles qui volent des baisers. Si vous baignez de tendresse pour un George Clooney et une Lady Gaga surgissant soudainement, allez-y doucement, il pourrait vous en coûter cher.

Rappelez-vous l’histoire de ce Provencher, ou de cette Nellie et son amoureux. Voici maintenant qu’un jeune boucher se fait prendre.

Une bizarre aventure vient d’arriver à un jeune boucher de Montréal.

Entraîné par l’ardeur irréfléchie de son âge et par la passion de la chair, naturelle à son métier, le malheureux, en livrant de la viande à une jolie et ragoutante anglaise, lui a volé un tendre baiser.

Cité devant les tribunaux, accablé par le témoignage du mari qui avait assisté incognito à la scène, le pauvre garçon boucher s’est vu condamner à une amende de $100. N’ayant pas d’argent, il a été conduit en prison où il passera six mois.

Voilà un châtiment exemplaire qui devra donner à réfléchir aux imprudents, car, après tout, cent dollars le baiser, ce mari-là est un millionnaire !

 

Le Sud (Sorel), 12 mars 1888.

Pour tout savoir sur le baiser d’autrefois, voir ces billets. Il nous faudra bien une histoire du baiser, un jour.

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