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Gagnons Deschambault

la peche au poulamon

Le quotidien montréalais La Patrie nous invite à la pêche aux petits poissons des chenaux.

La pêche à la petite morue est en pleine activité à Deschambault et aux autres villages situés au-dessous du confluent du fleuve St-Laurent et de la rivière St-Maurice.

Samedi dernier, MM. L. M. Desparois, commis-voyageur, Arthur Méthot, conducteur de malles, Ls. V. Filteau et J. A. Gauthier, de la «Patrie» sont allés à Deschambault faire la pêche. Ils ont été reçus chez MM. Tancrède et Louis Z. Bouillé, pilotes, dont le caractère hospitalier et accueillant est en haut renom, et qui, de concert avec leur aimable famille, leur ont rendu si agréable leur séjour dans ce coquet village, que de leur vie ils n’oublieront l’agrément qu’ils ont goûté de cette promenade de deux jours.

La pêche à la petite morue est un sport des plus intéressants que l’on puisse imaginer. Elle ne dure guère que trois semaines, en janvier, coïncidant avec le passage du poisson qui se rend frayer dans le St-Maurice et retourne ensuite à la mer.

Les pêcheurs s’installent dans des cabanes confortables et chauffées à une température agréable, et, lorsque le moment est favorable, ils peuvent prendre en quelques heures et sans fatigue des centaines de milliers de poissons.

C’est pendant la marée montante, et surtout pendant la marée de nuit, que la pêche est la plus fructueuse. Et c’est un spectacle charmant que de voir, à l’heure du flux, s’illuminer et se peupler de pêcheurs les nombreuses cabanes disséminées sur la glace.

 

La Patrie (Montréal), 7 janvier 1902.

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