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Ah l’amour !

Rose magnifique

L’histoire se passe à Québec, assurément pas très loin du séminaire. Le correspondant de La Patrie transmet la nouvelle à son journal à Montréal, qui la reprend le 8 septembre 1898.

On m’apprend les épousailles prochaines d’un des principaux professeurs d’une de nos communautés enseignantes, avec une veuve, armée de deux enfants en bas âge.

Notre professeur comptait déjà plus de quatorze années de noviciat ou de scolasticat, et il avait toujours ajourné ses vœux.

Dernièrement, notre jeune veuve laissait entendre à une compagne qu’avant longtemps, elle s’appellerait Mme… Cette nouvelle se transmet de suite comme une traînée de poudre, vole de bouche en bouche, et parvient à l’oreille du Supérieur, qui s’empresse d’aller de suite aux informations.

Notre professeur, qui n’avait cette fois-ci d’autre alternative que de prononcer ses vœux ou de faire des aveux, a fini par déclarer qu’il avait décidé de vivre en communauté… de biens avec la jolie veuve.

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