Skip to content

Les pluies d’étoiles filantes

etoile filanteL’intérêt pour le ciel ne se dément jamais. Voilà plus de cent ans comme aujourd’hui d’ailleurs. Le 3 septembre 1898, le quotidien montréalais La Patrie y va d’un propos non signé sur les pluies d’étoiles filantes.

La période annuelle du 9 au 15 août est toujours l’objet d’observations célestes dans les divers observatoires. C’est à cette époque, en effet, que se produit chaque année la pluie d’étoiles filantes communément appelée pluies de Saint-Laurent et connues scientifiquement sous le nom de Perséides. Ce nom provient de ce que cet essaim d’étoiles filantes circule dans l’orbite de la constellation de Persée.

Ces périodes de pluies se présentent périodiquement à diverses époques de l’année, d’une façon très régulière, et sont attendues sans grande émotion par les familiers de la carte du ciel. Le 20 avril, on observe les Lyrides, du 9 au 15 août les Perséides, du 9 au 20 octobre les Orionides, le 24 novembre les Androméides et du 23 au 27 du même mois les Biélides.

Toutes ces étoiles filantes sont, soit rapides avec traînées lumineuses, soit très lentes avec longues traînées; quelques-unes ont six à sept points radiants. Le point radiant indique dans l’espace le centre d’une petite région d’où paraissent se répandre sur la voûte céleste périodiquement des essaims de météores.

La durée de la pluie d’étoiles est très variable et, de même que certaines ne sont visibles que quelques heures, d’autres, au contraire, se manifestent pendant des semaines entières.

La croyance populaire veut que chaque étoile qui file et disparaît dans le ciel soit un monde qui cesse d’exister. Cette croyance est d’autant moins fondée qu’une étoile filante est un nuage, une nébulosité sans constance, d’une composition à peu près semblable à celle de l’alcool.

Les astronomes auront un champ d’observation beaucoup plus vaste et plus intéressant du 13 au 15 novembre 1899. C’est à cette époque, en effet, que se renouvellera la pluie d’étoiles dite des Léonides. La particularité de cet essaim est de se manifester tous les trente-trois ans.

Observées en 1799, 1833 et 1866, les Léonides ont pris leur nom de la comète du Lion, dans l’orbite de laquelle elles circulent, lorsque Arago découvrit cette comète en 1866.

Ajoutons que ces pluies d’étoiles ne sont pas visibles pour les seuls astronomes et qu’avec quelque attention, si le temps est favorable, le premier venu peut les apercevoir.

 

La photographie provient du site montréalais Espace pour la vie.

No comments yet

Publier un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Vous pouvez utiliser des balises HTML de base dans votre commentaire.

S'abonner aux commentaires via RSS