La sagesse de la «Sauvagesse»

Une sauvagesse de Mégantic est venue vendre à Québec dix-huit renards qu’elle avait pris au piège.

Elle rapporte qu’elle en avait pris un au pelage tout noir, mais qu’elle l’a relâché parce qu’il était seul de sa race et, qu’en le tuant, elle ne pourrait plus à l’avenir se procurer de semblable fourrure.

L’an dernier à pareille époque les renards étaient en si grande abondance à Mégantic qu’ils dévastaient les champs. Ils sont moins nombreux cette année.

Le Courrier de Saint-Jean (Saint-Jean-sur-Richelieu), 28 août 1896.

Ci-haut, le renard de mon ami Mario.