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Une boulangerie commerciale se met à l’électricité

une dame coupe le pain

Sous le titre Le pain à l’électricité. Le progrès dans la boulangerie à Montréal, le quotidien La Patrie du 15 juillet 1904 y va de ce propos.

Les propriétaires de la boulangerie James Strachan faisaient visiter leur installation hier par les officiers municipaux chargés de l’inspection des aliments et quelques journalistes afin de leur faire faire connaissance avec le nouveau procédé mécanique de faire le pain.

Avec le système adopté par les frères Strachan, le pain se fait complètement par la mécanique et la pâte n’a pas une fois touché les mains du boulanger depuis l’instant où la farine est mise dans le pétrin jusqu’au moment où le pain est tranché par le consommateur. Dans tous les cas où la pâte doit être manipulée, les hommes qui la travaillant ont des gants gutta-percha qui leur vont jusqu’aux coudes.

Le pesée est faite mécaniquement et, immédiatement après sa cuisson, chaque pain est mis dans un sac qui est immédiatement scellé, de sorte qu’il n’est pas venu une seul fois en contact avec la main de l’homme depuis l’heure où le grain de blé a été mis en terre sous forme de semence.

Les machines de MM. Strachan sont mues par l’électricité. […]

MM. Strachan sont les seuls boulangers de la ville employant ce procédé dont l’installation est à peine terminée. Les machines qu’ils emploient viennent de Londres.

 

La photographie d’une dame au prénom de Lorraine, en train de couper le pain, fut prise par Conrad Poirier en 1942. Elle est déposée à la Bibliothèque et Archives nationales du Québec dans le Vieux-Montréal, Fonds Conrad Poirier, Photographies, cote : P48, S1, P7832.

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