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«Les ombres des mains»

Les ombres des mains

Quand vient la saison des longues soirées, des réunions nombreuses autour de la lampe, il est rare que le père, la mère, les grands enfants soient embarrassés de leur temps, mais les petits ?….

Quand ils se pressent autour de votre chaise, qu’ils se glissent entre vos genoux, qu’ils vous regardent avec de grands yeux interrogateurs, ce n’est plus pour entendre vos éternels contes de Barbe-Bleue et du Petit Poucet : ils en ont assez, il leur faut quelque chose pour les yeux, et c’est ici que le jeu des Ombres vous viendra admirablement en aide.

Ce jeu ne demande pas de longs préparatifs. Placez-vous seulement entre la lampe et la paroi. Gardez-vous de deux lumières; il n’en faut qu’une, placée ni trop haut, ni trop bas, ni trop loin.

Maintenant, sans autre instrument que vos deux mains, cherchez à imiter les modèles ci-joints. Peut-être ne réussirez-vous pas tout de suite, mais patience ! Non seulement vous y parviendrez, mais, avec un peu d’exercice, il vous sera facile de varier ces ombres à l’infini.

J’entends déjà les cris de joie, les transports d’enthousiasme de vos petits spectateurs.

 

Le Monde illustré (Montréal), 23 mai 1891.

2 commentaires Publier un commentaire
  1. Jean-Claude Veilleux #

    Bonjour,
    Merci de m’avoir rappelé de bons souvenirs avec cet article. Durant mon enfance dans les années 40, ma soeur, mon frère et moi avons passé de joyeux moments à faire ces jeux d’ombre, à l’aide du même carton de modèles. Nos parents n’en étaient que des plus heureux à nous regarder s’amuser à peu de frais !
    Bonne fin de journée nuageuse !
    JC

    31 mai 2015
  2. Jean Provencher #

    Ah, merci beaucoup, cher Jean-Claude. Enfants, ces dessins venus du jeu des ombres nous étonnaient, nous fascinaient beaucoup. Beau dimanche à Vous.

    31 mai 2015

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