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Au temps du pot de chambre

pot de chambre

Tout le monde connaît l’odeur désagréable développée par l’urine après l’ingestion de certains aliments, asperges, artichauts, etc.

Même sans cause exceptionnelle, l’urine, en se refroidissant dans le vase placé dans le milieu confiné de la table de nuit, communique à celle-ci un parfum pénétrant qui n’a rien de commun avec le jockey-club ou la peau d’Espagne. 

On évite complètement cet inconvénient en mettant dans le vase un peu d’eau et une cuillérée de solution saturée de permangonate de potasse.

 

Le Courrier de Saint-Jean (Saint-Jean-sur-Richelieu), 26 mai 1899.

L’illustration apparaît dans le Répertoire du patrimoine culturel du Québec. Ce pot de chambre fait partie de la Collection archéologique de Place-Royale, à Québec et provient de la maison Guillaume-Estèbe. La photographie est de Catherine Caron.

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