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Le premier papillon de la saison

Polygone virgule premier papillon de la saisonDu type de ceux éclos à l’automne et qui se trouve un habitat pour traverser l’hiver québécois. Et, avec l’hiver de grands froids continus que nous venons de connaître, celui-ci a fait un choix judicieux pour passer cette saison.

Puisqu’il en ressort vivant. On l’appelle le Polygone virgule (Polygonia comma, Hop merchant ou simplement Comma). Le voici ici butinant chez moi dans un chaton de saule. Mais vraiment il ne se laisse guère approcher.

C’est généralement l’un des premiers papillons observé au printemps car il passe l’hiver à l’état adulte, dit Louis Handfield dans son guide d’identification Les Papillons du Québec (Broquet, 2011, p. 156s.).

Il est un rapide voilier et il est très jaloux de son territoire. On le rencontre souvent posé sur les chemins de terre. Il aime aussi se poser sur les troncs d’arbre, la tête en bas. Il est cependant très farouche et difficile à approcher. Les femelles sont rarement observées, car elles volent peu et préfèrent la pénombre de la forêt. […] Ne vient que très peu aux fleurs, mais est attiré par la miellée, la sève s’écoulant des blessures des arbres et les fruits fermentés, etc.

Parlant insectes, le bourdon est là également depuis hier. Ma date la plus hâtive pour l’apparition du bourdon est le 26 avril. J’ai toujours beaucoup aimé le bourdon, grand vivant, côte à côte, qui constamment est à son affaire, sans jamais d’agressivité pour l’humain.

Et son dard ne contient pas de venin, ou forme d’anesthésie. L’an passé, je pose ma main sur la galerie, sans savoir qu’il s’y trouve déjà un bourdon. Se défendant, il me pique dans le creux de la main. Panique chez moi qui suis allergique aux guêpes. Dois-je courir à mon auto-injecteur d’épinéphrine ? J’attends pour voir la réaction. Rien ne se passe, pas même la première brûlure ressentie à la piqure de la guêpe. J’ai doucement flatté le bourdon du bout de mon doigt.

Et son corps vibre en permanence, on le sent au toucher. On pourrait le croire irrité. Mais, pas du tout, c’est sa nature.

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