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Le printemps, on y vient

musicien ambulant

La ville de Québec a toujours été reconnue pour ses musiciens de rue de toutes sortes. Et voilà qu’ils réapparaissent avec les jours s’allongeant.

Signe infaillible, écrit le quotidien Le Canadien du 22 avril 1881.

Les orgues de Barbarie ont fait leur apparition dans nos rues. C’est un signe infaillible que le vrai printemps est à la veille d’arriver.

Mais on le sait, tant que les glaces du lac Saint-Pierre ne sont pas passées devant la ville, on ne peut dire que le véritable printemps est vraiment là. C’est la raison pour laquelle le journal, plein d’espoir, ajoute :

Les glaces du lac St-Pierre ne sauraient tenir longtemps maintenant.

5 commentaires Publier un commentaire
  1. Esther #

    Difficile de savoir si les glaces du jour nous arrivaient d’ailleurs ce midi, allant reconduire un ami au traversier, mais ciel, qu’il y en avait sur notre fleuve ! Possible que celles « de St-Pierre » soient encore en Mauricie…

    31 mars 2015
  2. Jean Provencher #

    La seule manière de savoir, c’est est-ce qu’il y a des joncs dans ces glaces ? Si oui, ce sont bien les glaces du lac Saint-Pierre.

    31 mars 2015
  3. Bruno Archer #

    Le fait que ces glaces contiennent des joncs fait sens. Je n’y avais jamais songé.

    Sorel étant mon lieu de naissance, il est aisé pour moi de comprendre cela tant fréquemment j’ai visité le lac, en canot ou bateau de petite taille, via l’archipel aux 103 îles.

    La végétation y est tellement abondante! Merci monsieur Provencher

    1 avril 2015
  4. Jean Provencher #

    Ô ! Merci beaucoup de votre témoignage, cher Monsieur Archer. Jamais, nulle part, en ethnologie, on ne nous avait expliqué cela. L’explication se trouve dans la presse ancienne seulement. Et les populations, de Trois-Rivières à Québec, de Sainte-Angèle-de-Laval à Lévis, surveillaient le passage des glaces pour savoir si, enfin, la navigation pouvait s’ouvrir vers Montréal. Car les glaces du lac Saint-Pierre étaient les dernières à passer. On savait qu’après, la porte était ouverte aux navires. …avant les brise-glaces, bien sûr.

    Le journal Le Soleil du 30 mars 1903, par exemple, écrit : «Une remarque bien simple si l’on veut savoir si ce sont les glaces du lac [Saint-Pierre] qui descendent, c’est que ses amas de glace sont toujours remplis de jonc.»

    Quand le lac Saint-Pierre part, il part avec tout son monde.

    Plus largement, si le lac Saint-Pierre vous intéresse, ce qui est mon cas, voyez ce billet que je nourris constamment, faute qu’une municipalité s’en rende responsable : https://jeanprovencher.com/2014/12/17/une-grande-realisation-sur-le-lac-saint-pierre/

    1 avril 2015
  5. Esther #

    Ah ben dites donc… merci ! Que voilà une intéressante référence ! Dommage que je n’aie pas pris le temps de regarder de plus près pour les joncs… mais je saurai pour le prochain printemps !

    1 avril 2015

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