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La sagesse se cachait dans ce roman

restes de cervantes

On vient enfin de retrouver les restes de Miguel de Cervantès (1547-1616), soldat à la vie aventureuse, romancier, poète et dramaturge espagnol.

Auteur du roman L’ingénieux Hidalgo Don Quichotte de la Manche, il est donc le créateur du hobereau Don Quichotte de la Manche, qui, monté sur son vieux cheval maigrelet, Rossinante, part à l’aventure avec son ami Sancho Panza, croyant que les moulins à vent sont des géants maléfiques.

Mais la sagesse se cachait dans ce roman d’aventures, qu’on dit être le premier de l’époque moderne.

Jacques Brel a beaucoup aimé le livre et s’en est inspiré. Selon lui, il faut comprendre cet ouvrage au second plan. Ce qui lui a plu, c’est qu’il gagne ou qu’il ne gagne pas, un homme qui rêve gagne toujours, un homme qui ne rêve pas perd toujours, parce qu’à ce moment-là, la lucidité l’oblige à une série de constats. La folie suprême n’est-elle pas de voir la vie telle qu’elle est et non telle qu’elle devrait être ? Don Quichotte a l’humilité des gens très orgueilleux dans le bon sens du mot. Il voudrait tellement être lui. Alors, ça l’oblige vraiment à se raconter pas mal d’histoires.

Voici Brel dans cette courte entrevue :

https://www.youtube.com/watch?v=cYqJyOXnuWY

Et maintenant dans La Quête.

https://www.youtube.com/watch?v=U2kn0Q3UHOc

Miguel de Cervantès est décédé en 1616, la même année que William Shakespeare (1564-1616), au moment où l’astronome Galilée comparaît pour la première fois devant le tribunal de l’Inquisition pour avoir prétendu que la Terre tourne autour du Soleil, et qu’à Paris, Samuel de Champlain arrive à convaincre son ami Louis Hébert, l’apothicaire, de gagner Québec avec sa famille, toute petite colonie vieille de huit ans.

La photographie des restes de Cervantès provient de l’article que le journal Le Monde consacre à cette nouvelle.

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