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Une conférence sur La Colonie retrouvée

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Hier, devant près d’une quarantaine de membres de l’Association des retraitées et retraités de l’éducation et autres services publics du Québec, secteur Cap-Diamant, j’avais le plaisir d’animer une rencontre sur cette grande expédition française commandée par le roi de France, François 1er.

Au début des années 1540, avec à leur tête l’ingénieur militaire Jean-François de La Rocque de Roberval, secondé par le navigateur et explorateur malouin Jacques Cartier, des centaines de colons, soldats, artisans d’Europe, et de nombreux prisonniers gagnent le cap Rouge, près de Québec, dans huit bateaux.

Le déclenchement d’un nouveau conflit opposant François 1er et Charles Quint, roi d’Espagne, sonne cependant le glas de la colonie à l’été 1543 et tout le monde est rappelé en France.

On a cherché l’emplacement de cette colonie pendant plus de 50 ans. Finalement, à l’automne 2005, l’archéologue Yves Chrétien découvrit le lieu. Une couche de matériaux incendiés, dont une pièce de faïence italienne du 16e siècle, confirma qu’on y était.

Le site fut confié à la Commission de la Capitale nationale du Québec et une équipe d’archéologues, sous la direction de Gilles Samson et Richard Fiset, mena des fouilles importantes à cet endroit.

Vous êtes intéressé par cette histoire captivante ? Vous devez absolument consulter deux documents.

Le premier : le rapport synthèse des fouilles 2007-2008, Chantier archéologique Cartier-Roberval, Promontoire du cap Rouge (CeEu-4), Québec, Canada.

Vous le trouverez ici en ligne à cette adresse : http://www.capitale.gouv.qc.ca/medias/document/6_177_Rapport.Cartier-Roberval-BQ_br.pdf

Pour accéder à ce document qui est en basse résolution, copiez l’adresse ci-haut et reportez-là dans la zone «http» de votre moteur de recherche.

 

Voir aussi ce second document, celui-ci de Bernard Allaire, historien québécois vivant en France, spécialiste des sociétés et des économies urbaines et maritimes de l’Europe et de l’Amérique du Nord, La rumeur dorée. Roberval et l’Amérique, Éditions La Presse et Commission de la Capitale nationale du Québec, 2013.

J’ai fait, bien sûr, circuler dans l’assistance ces deux documents, autant le rapport de fouilles que l’ouvrage de Bernard, lors de notre rencontre. Le rapport de fouilles ne se trouve pas dans le réseau des bibliothèques publiques.

L’an prochain, en 2016, on fêtera le 475e anniversaire de la fondation de ce site digne d’aspirer au titre de patrimoine mondial de l’humanité.

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2 commentaires Publier un commentaire
  1. Esther #

    Grand merci de nous donner accès au rapport synthèse des fouilles ! Un document colossal ! Que de détails et de précisions ! Après seulement quelques pages en lecture rapide, l’intérêt s’est installé pour une longue route… dans le temps !

    28 février 2015
  2. Jean Provencher #

    Ah, merci à la Commission de la Capitale nationale, en particulier à l’historien Nicolas Giroux, chargé du dossier, d’avoir vu à la mise en ligne.

    1 mars 2015

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