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Parlant d’art populaire

Voici ce canard blanc, sculpture de bois posée sur quelques ouvrages de poésie asiatique, dont l’artisan n’a même pas daigné laisser son nom quelque part, malheureusement. Plombé par le soleil, il est là à me regarder, dirait-on.

Entouré de sculptures semblables d’art populaire, mon ami Bernard Genest écrivait bellement : «Ils habitent ma demeure comme ils m’habitent. Jamais je ne m’en suis lassé, jamais ils ne me sont devenus indifférents comme ces objets qu’on finit par ne plus voir à force de les avoir trop vus. Au contraire, leur présence m’est devenue nécessaire, voire indispensable, comme si de ces bêtes inertes mais curieusement vivantes émanait une force tranquille et apaisante. […] Ils ont dans le regard comme un enchantement à être.»

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