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Le bonheur de la visite

Quel plaisir ce fut cette rencontre ! À échanger sur «cette visite venue d’ailleurs». Vous vous souvenez, je vous l’annonçais hier. Nous étions bien une trentaine à nous marrer, affectueusement bien sûr, des ruses que la Vie prend pour arriver quelque part sur Terre et s’établir confortablement à demeure. Histoire d’une mise en bouche, voici mon introduction.

Chers amis, un mot d’abord : la Vie est tellement puissante ! Et l’humain, lui, cherche à composer avec tout cela. La Vie voyage, s’infiltre partout. Fait souvent sa place avec agressivité. Une vraie pollution, la Vie, mais un immense cri de vie. En prenant beaucoup de recul, ce soir c’est l’histoire de la Vie qui affirme que la Terre lui appartient. La Vie qui utilise toutes les ruses et recourt à toutes les manières pour bien s’installer quelque part.

La Vie voyage. Poussée par le vent ou dans la poussière de nos souliers. Dans nos bateaux ou cachée dans notre bois de chauffage. Elle emprunte tous les moyens.

Je sors de plusieurs semaines de Vie. En suis-je même sorti ? Quel sujet !

On n’arrivera pas à faire le grand tour ce soir, c’est tellement riche. Dans l’annonce de cette soirée, on a parlé d’échanges biologiques entre l’Amérique et l’Europe, j’ai dû me limiter à la visite venue d’ailleurs.

Il existe une histoire incroyable dont une large majorité de la population ignore l’existence. Une sorte de nouvelle histoire. Souvent en marge de toutes les autres formes d’histoire. Nous allons simplement lever un coin de la douillette qui cache cette histoire. Dans mon livre Le Citadin à la campagne, Quatre saisons à Sainte-Anastasie, j’écris à un moment donné : «Le bouquet sur ma table est de renoncules, de marguerites, d’épervières, de pissenlits, de vesces et de Tabouret des champs encore vert. Aucune de ces plantes n’était présente à l’arrivée des Européens en Amérique. Il aurait été impossible à Samuel de Champlain d’en préparer un pareil pour l’Habitation de Québec.»

Rapidement, parlons du voyagement des plantes.

 

Les photographies ci-bas sont de Madame Virginie Benjamin, directrice de la Maison Léon-Provancher et organisatrice de cette rencontre. Merci à Vous, chère Virginie.

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